Déclaration du Doyen Pierre-Yves Mocquais à l’occasion du Mois de l’Histoire des Noirs 2021
5 février 2021
EDMONTON (5 février 2021) – Chaque année, en février, le Canada célèbre le Mois de l’Histoire des Noirs. Il s’agit d’un mois remarquable, au cours duquel nous nous rappelons les nombreuses contributions des membres des communautés noires au succès du Canada. Que cela soit dans le monde académique, politique, économique, culturel ou encore sportif, ces contributions sont innombrables et marquantes.
Mais les célébrations de cette année se déroulent dans un cadre très particulier. Il n’y a que quelques mois, nous assistions, au sud de la frontière, à la répression violente du mouvement Black Lives Matter, protestant contre les violences policières et prônant l’équité pour les Noirs américains. Ce mouvement a notamment eu un profond impact sur les élections présidentielles américaines. Mais ce résultat ne signifie nullement la fin des souffrances des Noirs américains, tant le chemin vers l’équité est long.
Chez nous, au Canada, les populations noires ont également beaucoup souffert ces derniers mois. Ces communautés font l’objet de discriminations, elles sont les plus touchées par la Covid, et ce sont aussi parmi celles qui subissent le plus les conséquences négatives des restrictions économiques liées aux mesures de protection sanitaires.
Au Campus Saint-Jean, la diversité est garante de notre excellence. Elle signifie que nos étudiants, nos professeurs, nos chercheurs et nos membres du personnel étudient et travaillent dans un environnement multiculturel dynamique, et que les différents points de vue se confrontent et se nouent dans un cadre de débat foisonnant. Mais malgré cette richesse de diversité, et malgré leur contribution inestimable au succès de notre Campus Saint-Jean, les étudiantes Noires et étudiants Noirs se heurtent encore souvent à des obstacles liés à la discrimination, au cours de leurs études et lors de l’accès à l’emploi.
Depuis bientôt près de trois ans, l’Université de l’Alberta suit un plan stratégique pour l’équité, la diversité et l’inclusivité (EDI). Ce plan a comme but « d’intégrer l’EDI dans la culture de la communauté de l’Université de l’Alberta, depuis la base aux niveaux les plus élevés ». Au Campus Saint-Jean, nous avons encore beaucoup à faire pour ancrer l’EDI dans notre culture afin que nos étudiants issus des communautés Noires n’aient plus à faire face à la discrimination. Nous devons agir.
Car c’est dans nos actions quotidiennes que nous pouvons véritablement honorer les réalisations des Noirs et l’égalité fondamentale du genre humain. Nous devons lutter contre la discrimination dans toutes nos actions, dans nos cours, dans notre vie personnelle, dans la vie du Campus, de façon quotidienne. Si les événements des douze derniers mois nous ont appris quelque chose, c’est que la lutte contre la discrimination peut aboutir à des résultats concrets, à des changements de société importants, à un progrès réel marqué par une volonté d’équité et d’inclusion. Ne serait-ce pas la plus éclatante manière de célébrer ce Mois de l’Histoire des Noirs que de nous engager concrètement à lutter contre la discrimination et le racisme, et ce non seulement en février, mais tous les mois de l’année? J’invite donc toute la Communauté Saint-Jean et toute la communauté franco-albertaine à rejoindre cette lutte, à persévérer, et à être solidaires des membres Noirs de nos communautés.
Mais les célébrations de cette année se déroulent dans un cadre très particulier. Il n’y a que quelques mois, nous assistions, au sud de la frontière, à la répression violente du mouvement Black Lives Matter, protestant contre les violences policières et prônant l’équité pour les Noirs américains. Ce mouvement a notamment eu un profond impact sur les élections présidentielles américaines. Mais ce résultat ne signifie nullement la fin des souffrances des Noirs américains, tant le chemin vers l’équité est long.
Chez nous, au Canada, les populations noires ont également beaucoup souffert ces derniers mois. Ces communautés font l’objet de discriminations, elles sont les plus touchées par la Covid, et ce sont aussi parmi celles qui subissent le plus les conséquences négatives des restrictions économiques liées aux mesures de protection sanitaires.
Au Campus Saint-Jean, la diversité est garante de notre excellence. Elle signifie que nos étudiants, nos professeurs, nos chercheurs et nos membres du personnel étudient et travaillent dans un environnement multiculturel dynamique, et que les différents points de vue se confrontent et se nouent dans un cadre de débat foisonnant. Mais malgré cette richesse de diversité, et malgré leur contribution inestimable au succès de notre Campus Saint-Jean, les étudiantes Noires et étudiants Noirs se heurtent encore souvent à des obstacles liés à la discrimination, au cours de leurs études et lors de l’accès à l’emploi.
Depuis bientôt près de trois ans, l’Université de l’Alberta suit un plan stratégique pour l’équité, la diversité et l’inclusivité (EDI). Ce plan a comme but « d’intégrer l’EDI dans la culture de la communauté de l’Université de l’Alberta, depuis la base aux niveaux les plus élevés ». Au Campus Saint-Jean, nous avons encore beaucoup à faire pour ancrer l’EDI dans notre culture afin que nos étudiants issus des communautés Noires n’aient plus à faire face à la discrimination. Nous devons agir.
Car c’est dans nos actions quotidiennes que nous pouvons véritablement honorer les réalisations des Noirs et l’égalité fondamentale du genre humain. Nous devons lutter contre la discrimination dans toutes nos actions, dans nos cours, dans notre vie personnelle, dans la vie du Campus, de façon quotidienne. Si les événements des douze derniers mois nous ont appris quelque chose, c’est que la lutte contre la discrimination peut aboutir à des résultats concrets, à des changements de société importants, à un progrès réel marqué par une volonté d’équité et d’inclusion. Ne serait-ce pas la plus éclatante manière de célébrer ce Mois de l’Histoire des Noirs que de nous engager concrètement à lutter contre la discrimination et le racisme, et ce non seulement en février, mais tous les mois de l’année? J’invite donc toute la Communauté Saint-Jean et toute la communauté franco-albertaine à rejoindre cette lutte, à persévérer, et à être solidaires des membres Noirs de nos communautés.