On peut dire que le finissant au Baccalauréat combiné éducation/sciences, Alex Schoeddert, a choisi le bon programme d'études au Campus Saint-Jean (CSJ). En plus de ses deux passions, la science et l'enseignement, le jeune homme affectionne particulièrement la technologie, et surtout, il s'est engagé considérablement au sein de la vie estudiantine du CSJ, au point d'y laisser sa marque. Son rêve? Enseigner le cours de Chimie 12 en français. Passionné de sciences, vous dites?!
« L'idée de ce bac, c'est de pouvoir enseigner les sciences au secondaire, en anglais ou en français », commence le principal intéressé. Originaire de la Colombie-Britannique, Alex Schoeddert explique son choix de programme en mentionnant qu'il voulait d'abord développer son côté scientifique, tout en continuant d'évoluer en français. « Par contre, c'est un programme de cinq ans, et c'est parfois long, car tout le monde termine en quatre ans. Mais c'était bien, et je suis content de l'avoir fait », partage-t-il.
Au cours de son passage au CSJ, le finissant en a profité pour s'engager à plusieurs niveaux afin de retirer le plus d'expériences enrichissantes possible. « Par exemple, dit-il, j'ai pu travailler en tant qu'instructeur de laboratoire. Il s'agit d'une expérience d'enseignement que je n'aurais jamais pu avoir si j'avais étudié au Campus Nord. »
Selon lui, il s'agit d'un avantage indéniable. « Je suis déjà habitué de travailler avec des élèves dans un contexte d'enseignement des sciences », se réjouit-il.
Parallèlement à sa passion pour les sciences, Alex entretient un véritable intérêt pour les services technologiques. « Au CSJ, j'ai eu l'occasion de pousser ma passion pour les ordinateurs et les applications Web. J'ai aussi eu la chance de créer un club étudiant qui offrait une aide technologique aux gens », raconte-t-il.
Or, son engagement ne s'est pas limité à la technologie. Le jeune homme s'est investi au sein de différents clubs du CSJ, comme le Club des étudiants en éducation et le Campus vert. « Au CSJ, j'ai eu la chance d'obtenir des expériences très diverses, c'est une richesse », fait-il savoir.
Faire mieux en environnement
Lorsque questionné à savoir de quoi il est le plus fier de son passage au CSJ, Alex répond tout de go qu'il se sent particulièrement satisfait d'avoir collaboré à l'obtention d'une certification en environnement. « Au laboratoire, nous faisons beaucoup de réactions qui nécessitent beaucoup d'eau, et je trouvais dommage de voir cette eau gaspillée. J'ai donc décidé de concevoir un système qui fonctionne par gravité et grâce auquel nous consommons moins d'énergie et nous réutilisons l'eau », explique le jeune scientifique. Pour ce projet, le CSJ a reçu une distinction Or en environnement, la plus haute pouvant être remise.
Assurément, cet engagement dans plusieurs sphères du Campus prend du temps et de l'énergie à l'étudiant. « C'est un défi de gérer mon temps, compte tenu de la grande charge de travail que je me suis imposée. Mais c'est une bonne façon pour apprendre à planifier un horaire chargé », lance Alex. D'autant plus que le principal intéressé admet candidement éprouver de la difficulté à dire non aux gens. « Je deviens vite très occupé », rigole-t-il.
Un voyage inspirant
Dans un autre ordre d'idées, le futur enseignant en sciences garde un souvenir impérissable du stage qu'il a effectué en Tanzanie au mois de mai 2015. « C'est quelque chose que je garderai à jamais avec moi, que d'avoir pu enseigner là-bas », confie-t-il.
Cette expérience était doublée d'un stage de services communautaires. « Le matin, on enseignait, mais l'après-midi, on construisait un laboratoire de sciences pour l'école. Nous étions vraiment dans les salles de classe à travailler avec élèves et les matériaux sur place », se rappelle-t-il.
Une anecdote cocasse lui vient d'ailleurs en tête lorsqu'il parle de ce voyage en terre africaine. « Lors de notre première journée, dans un cours de biologie, la professeure nous a demandé d'enseigner au sujet des infections transmises sexuellement! Nous n'étions pas trop préparés pour ça, mais c'est un bon défi d'enseignement », estime-t-il.
Un autre voyage attend d'ailleurs le jeune homme, lui qui s'envolera à la fin de l'été pour l'Angleterre afin de pourvoir un poste d'enseignement qu'il a déniché, au sud de Londres. « Je devrai alors décider si j'aime vivre à l'étranger ou si je veux revenir. Par contre, je devrai aussi me questionner à savoir si les hivers à Edmonton me manquent vraiment, car j'ai grandi à Victoria, les hivers ici sont parfois rudes », pense-t-il tout haut.
Une chose est sûre, Alex Schoeddert est persuadé qu'il est temps pour lui de prendre une pause pour vivre cette aventure anglaise. « Ce sera différent de mes stages, juge-t-il, et cela me mettra au défi. »
Qu'est-ce que l'on peut souhaiter pour l'avenir à un jeune homme à qui tout semble réussir? « J'aimerais enseigner les sciences dans un programme d'immersion française, répond-il. Il y a un réel manque d'enseignants, et c'est dommage, car je connais plusieurs élèves qui ont quitté le programme d'immersion à cause de ce manque. » Nul doute qu'il y parviendra.