« C'est beaucoup moins stressant de jouer mes chansons, parce que c'est moi qui a écrit les mots, alors je connecte beaucoup plus avec la musique », indique Sympa César, étudiant au CSJ en éducation avec majeure en musique et mineure en sciences générales.
Sa passion pour la musique a connu son coup de départ en 10e année, alors qu'il était élève à l'école Maurice-Lavallée. C'est là où il a pu développer ses capacités vocales au sein de l'ensemble vocal Clé. « Maurice-Lavallée m'a beaucoup aidé dans mon parcours musical. Avec la chorale, j'ai commencé à mieux chanter et j'ai énormément appris », louange l'artiste avec aplomb.
Le Centre de développement musical (CDM) peut se dire heureux de compter Sympa dans ses rangs. Le talentueux jeune homme a pu notamment profiter de formations musicales, d'une salle de pratique et d'instruments prêts à être utilisés. Selon ses dires, la confiance qu'il a acquise grâce au CDM lui a permis de propulser son amour pour la musique encore plus loin. « Ça m'a aidé à apprendre à jouer de plusieurs instruments. Le CDM m'a apporté le confort sur scène, juge-t-il, et la chance de jouer mes propres compositions. »
Les deux côtés de la médaille
Au CSJ, Sympa a notamment la chance de continuer d'exploiter sa passion, mais de façon plus théorique et encadrée. Il dit avoir adoré pouvoir jammer comme il a pu le faire avec le CDM et lors des multiples occasions qui lui ont été présentées. Ceci dit, l'artiste multidisciplinaire concède vouloir s'inculquer de grands préceptes de la musique et de ce qui la rend aussi spéciale à ses yeux. « Ce que j'apprends au CSJ est beaucoup plus avancé que ce à quoi j'ai l'habitude. Oui, c'est important de savoir jouer, mais la théorie, c'est primordial », nuance-t-il.
Comme la plupart des élèves du Campus, Sympa trouve que le fait que les classes ne soient pas bondées d'étudiants représente un avantage indéniable. « Dans nos cours, on est entre 10 et 30. Quand on est peu, avance-t-il, c'est très intime, c'est presque même comme un cours privé. Ça offre une chance d'interagir avec nos professeurs d'une manière plus personnelle. »
Cependant, ce fait ne comporte pas que des avantages. Par exemple, lorsqu'un cours fait l'objet d'un nombre insuffisant d'inscriptions, les étudiants doivent se tourner vers le Campus Nord de l'Université de l'Alberta pour y assister, mais en anglais. « C'est dommage, parce qu'on veut faire notre bac entièrement en français, ce serait vraiment le rêve, mais on n'est pas encore rendu là », déplore Sympa, avec passion.
Maintenant qu'il a été élu conseiller au sein de l'AUFSJ, Sympa dit ressentir une prégnante ambition d'améliorer les choses. D'ailleurs, il compte faire en sorte que les étudiants n'aient plus à prendre la déchirante décision de suivre un cours en anglais. « Je vais pouvoir avoir une relation un peu plus compréhensible avec les étudiants, je pourrai mieux saisir l'ampleur de leurs attentes », fait-il calmement valoir. On devine qu'il sera une bonne oreille pour les étudiants qui viendront se confier à lui.
Le français essentiel
La langue française est au cœur des valeurs de l'étudiant depuis sa naissance. Ayant toujours fréquenté des écoles francophones, le principal intéressé se réjouit de la chance qu'il a eue d'avoir pu grandir et évoluer dans la langue de Molliere. « J'ai toujours eu un sentiment d'appartenance au système francophone. C'est extraordinaire d'être dans une communauté où tout le monde s'exprime fièrement en français », s'exclame un Sympa vibrant de reconnaissance.
Outre les nombreuses activités scolaires auxquelles il participera dès septembre, Sympa s'envolera vers Regina pour concourir au Chant'ouest 2016. On lui souhaite la meilleure des chances!