Versatility/ Polyvalence - Jennifer Yip
Jennifer Yip
2nd-year Mechanical Engineering student
VERSATILITY – Exploring other fields
Going into her third year of BSc Mechanical Engineering with co-op at the University of Alberta, Jennifer Yip was not always sure Engineering would eventually become her passion. Born and raised in Edmonton, Yip went to Jasper Place High School, where she was already taking STEM classes like computing science and design studies where female students were the minority. She credits her interest in STEM to her father, who is an engineer. “To this you can feel his excitement when he is re-reading the same textbook for the hundredth time or discussing with me the same topics he learned in school in his 20s. Knowing the joy engineering has brought to his life, I am motivated to work hard to achieve this degree, as I continue my learning beyond that makes me well-rounded.”
Although she gravitated towards STEM-related activities such as participating in math contests and taking AP physics classes, Yip also explored other fields such as marketing, management and other non-STEM courses. While she eventually realized the importance of this versatility that allowed her to gain transferable skills in her future career, her non-committance to STEM, which she clearly had an ingrained passion for, was borne out of the discrimination and lack of representation she experienced venturing into traditionally male-dominated fields. “Many girls in STEM are in search of a female mentor to guide them through an environment that is often very hostile. Having a mentor who can impart their experience, advice, and success can often give women in STEM the confidence to persevere through the challenges in STEM, especially as the odds are already stacked against them from the start,” Yip shares.
Being an engineering student expected to work in groups constantly, Yip is often working with almost all-male peers and is often the only woman in the group, where she feels often excluded from the challenging roles and delegated the boring and simple work, often consisting of clerical and record-keeping duties. “Even though we are all in the same program, starting at the same level, there is an underlying assumption that women are not nearly as smart. During meetings it is not uncommon to get talked over, receive condescending remarks, or be completely ignored,” she recounts. Such experiences often plagued Yip with uncertainty stemming from wondering if she really belonged in STEM. Being surrounded by people, often professors, who not only believed men were smarter but also demonstrated that belief in both big and small ways made it difficult for her to not internalize these feelings regarding her own abilities. Fortunately, her confidence and self-esteem have been bolstered by meeting some brilliant, funny and kind female peers who constantly support each other through all the shared difficulties they experience as women in STEM and as Yip says, smiling, “Those feelings of not belonging have not returned since.”
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Entrant sa troisième année de son diplôme co-op en génie mécanique à l’Université de l’Alberta, Jennifer Yip n’était pas toujours certaine que l’ingénierie deviendrait sa passion. Née et élevée à Edmonton, Yip est allée à Jasper Place High School, où elle a pris des cours en STIM comme l’informatique et les études de conception où les étudiantes femelles étaient la minorité. Elle attribue son intérêt pour STIM à son père, qui est ingénieur. « Pour cela, vous pouvez ressentir son enthousiasme lorsqu’il relit le même manuel pour la centième fois ou qu’il discute avec moi des mêmes sujets qu’il a appris à l’école quand il avait la vingtaine. Connaissant la joie que l’ingénierie a apportée à sa vie, je suis motivée à travailler dur pour obtenir ce diplôme, alors que je continue mon apprentissage au-delà de ce qui me rend bien équilibré. »
Bien qu’elle soit attirée par des activités liées au STIM tel que la participation à des concours de mathématiques et des concours de physique AP, Yip a également exploré d’autres domaines tels que le marketing, la gestion et d’autres domaines qui n’étaient pas reliés au STIM. Même si elle a finalement réalisé l’importance de cette polyvalence qui lui permettait d’acquérir des compétences transférables dans sa carrière dans le futur, son non-engagement envers les STIM, pour lequel elle avait clairement une passion enracinée, était à cause de la discrimination et le manque de représentation qu’elle a connu en s’aventurant dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. « De nombreuses filles en STIM sont à la recherche d’un mentor féminin pour les guider dans un environnement souvent très hostile. Avoir un mentor capable de transmettre ses expériences, ses conseils et ses succès peuvent souvent donner aux femmes en STIM la confiance nécessaire pour persévérer dans les défis présents en STIM, d’autant plus que les chances sont déjà contre elles dès le début », explique Yip.
Étant une étudiante en génie censé travailler constamment en groupe, Yip travaille souvent avec des pairs presque exclusivement masculins et est souvent la seule femme du groupe, où elle se sent souvent exclue des rôles difficiles et est délégué le travail ennuyeux et simple, souvent consistant avec les tâches de bureau et de registres. « Même si nous sommes tous dans le même programme, en commençant au même niveau, il existe une hypothèse sous-jacente, selon laquelle les femmes ne sont pas aussi intelligentes. Pendant les réunions, il n’est pas rare de se faire parler, de recevoir des remarques condescendantes ou d’être complètement ignorée », raconte-t-elle. De telles expériences ont souvent assailli Yip avec l’incertitude découlant de la question de savoir si elle appartenait vraiment en STIM. Être entouré de gens, souvent des professeurs, qui croyaient non seulement que les hommes étaient plus intelligents, mais qui démontraient également cette croyance à la fois dans les grandes et les petites manières, le rendait difficile de ne pas intérioriser ces sentiments concernant ses propres capacités. Heureusement, sa confiance et son estime de soi ont été renforcées en rencontrant des pairs féminins brillants, drôles et gentils qui se soutiennent constamment à travers toutes les difficultés partagées qu’elles éprouvent en tant que femmes en STIM et comme dit Yip en souriant:« Ces sentiments de non-appartenance ne sont pas revenus depuis. »
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